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Bioéthique: Bientôt des embryons animaux-humains au Japon, affolant?


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Bioéthique: Bientôt des embryons animaux-humains au Japon, affolant?

Le Japon autorise désormais le développement d’embryon d’animaux avec des cellules humaines, ce qui pose de nombreuses questions

Des animaux qui portent des organes humains en vue de leur transplantation chez des humains ? Ce n’est clairement pas pour demain. Un pas décisif vient pourtant d’être franchi au Japon.

Le pays, qui accueille une des équipes scientifiques les plus actives sur le sujet, celle de Hiromitsu Nakauchi, a autorisé les scientifiques à aller au-delà des quatorze jours de développement de l’embryon animal quand on y inclut des cellules humaines. Forcément, cela pose des questions.

Faut-il s’affoler ?

« Je ne m’affole pas, dit, tout de go, la philosophe Lynda Gaudemard. Hiromitsu Nakauchi a une très bonne réputation. Il travaille sur ces sujets depuis des années et des années. » La chercheuse associée à l’Institut d’histoire de la philosophie de l’université Aix-Marseille reconnaît néanmoins là un « pas décisif » vers la potentielle création « d’êtres chimériques », c’est-à-dire ni vraiment humains, ni vraiment animaux.

Hervé Chneiweiss, le président du comité d’éthique de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) va plus loin encore : « Il faut laisser la recherche se développer le plus librement possible. » Mais sa sérénité tient en partie aux délais : « On est sur de la recherche très fondamentale, des organes humains fonctionnels via cette technique, ce ne sera pas avant dix ans. »

Mais alors, les chimères ? Pour lui, ce sont des fantasmes. « On imagine des migrations de cellules sur les visages, qui donneraient un aspect humain, ou alors vers le cerveau, qui donneraient d’autres capacités à ces animaux… Mais ça, ce sont des représentations qu’on se fait », estime-t-il.

Quels enjeux bioéthiques ?

Si les implantations de cellules humaines sur des animaux ne sont pas choses nouvelles, ce territoire reste encore flou. « Je suis très gênée en tant que philosophe pour répondre à ces questions parce qu’on ne sait pas de quoi on parle : qui va débattre et de quoi ? Il y a un vide juridique », juge Lynda Gaudemard, qui dégage tout de même deux enjeux : la question du statut de cet embryon, et celle de la frontière entre animal et humain, « à un moment où la question de l’éthique animale prend plus de place dans le débat, au moins en Occident ».

Pour Hervé Chneiweiss aussi, ces questions seront plutôt du ressort de comités d’éthique animale. Or, « les expérimentations sur les animaux sont très encadrées. En l’occurrence, on sait que l’embryon ne ressent pas la douleur, donc pas de souci. »

Les deux s’accordent par ailleurs sur le fait que l’objectif de ces recherches – créer des organes à transplanter chez l’humain, alors que la pénurie est importante — « répond aussi à un problème éthique », comme le dit Lynda Gaudemard. « C’est un besoin vital pour la santé », renchérit Hervé Chneiweiss.

Ça pourrait arriver en France ?

Actuellement, en France, on ne peut pas produire de chimères. Et s’il n’est toujours pas question de l’autoriser dans la nouvelle loi de bioéthique, qui doit entrer en discussion au parlement cet automne, il y a du changement. « Il sera interdit de mettre des cellules animales dans des embryons humains », précise Hervé Chneiweiss.

Mais rien n’est dit sur le cas inverse, cellules humaines dans un embryon animal, comme au Japon. « Ce sera en tout cas très encadré si ça arrive en France », pense la philosophe Lynda Gaudemard. Le président du comité d’éthique de l’Inserm est très favorable à ce que cette voie soit aussi ouverte en France. « Nous avons des chercheurs de haut niveau en biologie du développement en France, ça serait dommage qu’ils n’aient pas le droit d’utiliser ces méthodes. »

Car la concurrence internationale est également exacerbée dans la recherche scientifique. Si la France décidait de ne pas autoriser ces recherches sur des embryons d’animaux avec des cellules humaines, le risque ne serait-il pas grand de se marginaliser et de voir des scientifiques ainsi entravés quitter le pays ? Lynda Gaudemard ne croit pas que le comité d’éthique français puisse prendre des décisions « sous la contrainte », en quelque sorte, de la concurrence scientifique internationale. Mais que cette situation arrive « n’est pas tout à fait inconcevable » selon elle.

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As salam aleykoum Cher Messager de Dieu Hicham, 

Chers Frères et Sœurs, 

 

Quelle folie certains scientifiques se permettent!

Ils vont réussir à créer des monstres sans âme Divine...

En cherchant un peu, j'ai lu cet article ci-dessous, qui date de 2014, donc ces fous ont déjà bien exploité ce domaine expérimental...

https://fr.sputniknews.com/amp/societe/201402091022748301-l-hybride-mi-homme-mi-animal-la-catastrophe-de-notre-temps/#referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&amp_tf=Source %3A %1%24s

 

L’hybride mi-homme mi-animal : une catastrophe génétique
Photo: RIA Nov

Des scientifiques de différents pays créent d’étranges hybrides d’hommes et d’animaux qui pourraient causer des ravages dans notre société. Les progrès réalisés en matière de génie génétique aux cours des dix dernières années seulement ont surpris les scientifiques et les simples observateurs.

Aujourd’hui, même de simples étudiants sont en mesure créer chez eux de nouvelles formes de vie. Les lois sont dépassées par les jeux des scientifiques. Les scientifiques du monde entier attendent pour faire connaître au monde entier leur nouvelle création, diffuser ce qui récemment encore n’était qu’une illusion.

Ces nouvelles formes de vie ne sont pas en elles-mêmes illégales, mais elles peuvent constituer un danger pour la société. Il est impossible de dire ce qui se passera si elles se mettent à se multiplier.

A titre d’exemple, on peut rappeler que des scientifiques ont créé des souris avec un chromosome humain artificiel. Ceci est considéré comme une avancée qui pourra permettre de développer de nouvelles formes de traitements d’un certain nombre de maladies. Selon Lifenews.com, des scientifiques de l’Université du Wisconsin ont réussi la transplantation de cellules d’un embryon humain dans le cerveau d’une souris. Les cellules se sont développées, et ont rendu la souris plus intelligente. Ces souris peuvent sortir d’un labyrinthe et apprendre des signaux sonores bien plus vite qu’avant la transplantation.

Une question se pose : la transplantation de tissus humains sur des animaux apporte-t-elle plus de bien que de mal ? Il est déjà clair aujourd’hui que le développement d’organes humains transplantés sur des animaux n’est plus de la science-fiction mais bien une nouvelle réalité. Les scientifiques japonais ont commencé à utiliser les porcelets pour la culture d’organes humains, ce qui requiert jusqu’à une année.

Selon Infowars.com, le principal objectif de ces pratiques est d’augmenter le nombre d’organes disponibles à des fins médicales. Mais le gouvernement japonais s’est donné d’autres objectifs : les scientifiques développent les conditions permettant de mener des recherches sur des embryons humains.

Thetruthwins.com indique que si des organes humains se développent dans un porcelet, il ne s’agit plus à 100 % d’un porcelet. Et l’organe humain qui s’est développé dans un porcelet ne peut pas être à 100 % humain. Les receveurs de tels organes devront consentir à l’introduction dans leur organisme d’organes hybrides mi-hommes mi-animaux.

Les conséquences de cette hybridation pourraient menacer notre société dès maintenant, et dans le futur, mais le plus grand danger demeure l’impossibilité d’anticiper les conséquences d’une perte de contrôle sur ces hybrides.

Le plus inquiétant est qu’une série de pays ne disposent d’aucune loi pour restreindre la création de ces êtres, ce qui rend leur production incontrôlable. De plus, aucun « châtiment » n’est prévu pour ces créatures en cas de préjudice causé par ces dernières à leur entourage.

Certains pensent que l’utilisation d’animaux pour la culture d’organes humains pourrait entraîner la destruction de la nature. En 2011, le Daily Mail a rapporté que des scientifiques britanniques avaient créé plus de 150 embryons hybrides mi-hommes mi-animaux, mais cela n’inquiète pas les lecteurs.

D’autres exemples ont été rapportés par le journal Slate : des chèvres donnant du lait humain, une structure anatomique anale introduite chez une souris, et des médecins ayant créé un système immunitaire humain pour les animaux. Et il ne s’agit là que des projets dont nous sommes informés. Il peut y en avoir d’autres. L’hybride mi-homme mi-animal est possible, mais le débat portant sur les avantages et les inconvénients d’une telle création se poursuit. 

 

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As salam aleykoum Cher Messager de Dieu Hicham, 

Chers Frères et Sœurs, 

 

Bientôt la consommation  de viande risque de ne plus être hallal ( déjà que c'est limite avec la maltraitance actuelle des animaux), au risque de devenir cannibale en mangeant de l'humain sans le savoir.....?

 
 
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